Christian Oster assez insensible aux modes ( littéraires et médiatiques) mais très sensible aux intermittences du coeur (d’artichaut) de trois messieurs Bobovary. Dans sa prose parfaite, sur le modèle Flaubertien, il fait éprouver avec son ironie coutumière les petits riens dont se meuble la vacuité quotidienne de trois célibataires urbains, en villégiature médiocrement hasardeuse, avec une chaise, en route vers un village corse et l’éternel féminin.